J’ai construit mes rêves
en fonction
de la réalité.
De là
où je suis,
ils m’apparaissent
bien petits,
voire minuscules,
quand je les observe
depuis les sommets.
J’avais
des rêves
trop grands
auparavant.
Démesurés
car j’y mettais
trop de monde
dedans.
C’était
si lourd
à porter,
si compliqué
à réaliser !
Je pensais
que le courage,
l’enthousiasme
et mes larges épaules,
suffiraient.
Hélas,
j’avais omis
qu’elles m’ont déjà,
moi,
à porter.
Mes beaux et grands rêves,
je vous aime !
Je ne vous abandonne pas !
Vous n’êtes
ni trop,
ni pas assez,
vous êtes parfaits pour moi !
Je vous laisse,
juste un temps,
de côté.
Promis,
nous nous retrouverons
dans l’avenir !
Et nous serons encore
plus forts !
Et nous serons encore
plus vivants !
Plus sûrs !
Plus affirmés !
Et plus matures aussi,
certainement…
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